- Note
- 5.0 / 5 (5 notes)
- Date
- Catégorie
- Après-match
- Lectures
- Lu 619 fois
- Auteur(s)
- Par mediasoc
- Commentaires
- 5 comm.
Le FC Metz de Mikautadze croyait avoir tout bien fait mais un Racing imprévisible a fait chavirer les Messins en direction du barrage, qui risque de les faire couler.
En lever de rideau, les anciens du Racing ont battu les anciens du FC Metz 8-6, avec un quadruplé d’Amara Diané et un doublé de Rudy Carlier. Au casting, on aura noté entre autres Anthony Sichi, David Ledy, Ziman Duki, Arthur Boka ou encore le consultant Amazon du soir Ricardo Faty.
Libéré du poids du maintien, Patrick Vieira livre une composition d’équipe surprenante mais cohérente, lui qui aime pourtant reconduire à l’identique ses hommes. Il réintègre Ismael Doukouré pour sa 50ème apparition en Ligue 1, en défense centrale, à côté d’Abakar Sylla. Il positionne en latéral droit Marvin Senaya. A gauche, Vieira se prive de l’ancien messin Thomas Delaine, en difficulté sur les dernières rencontres. Frédéric Guilbert, homme à tout faire de la défense et capitaine, occupe le flanc gauche.
Devant eux, il reconduit le duo Habib Diarra - Andrey Santos comme lors de la victoire à Nantes, avec une position plus offensive pour Diarra. En attaque, Bakwa occupe son traditionnel poste d’ailier droit, tandis qu’à gauche, Vieira offre la première titularisation à Aboubacar Ali, après avoir titularisé pour la première fois Jérémy Sébas la semaine précédente : deux signes de confiance pour les plus jeunes de l’effectif. Enfin, Vieira propose le duo Emegha en pointe et Moïse Sahi Dion en position plus reculée, entre le 10 et le 9 et demi (un 9,75 quoi).
Anecdote vraie : seul Guilbert n'est pas né au 21ème siècle parmi les titulaires (22 ans de moyenne d’âge d’après Racingstub). Peut-on dire que Vieira prépare sa composition d’équipe de la saison prochaine ?
Kevin Gameiro (diminué physiquement selon son propre témoignage) et Ibrahima Sissoko commencent sur le banc avant de (forcément) entrer en jeu pour leur dernier match à la Meinau.
En face, la composition des Grenats est sans appel, enfin si, avec un appel de la suspension de Mikautadze, finalement blanchi de son carton rouge finalement transformé en jaune.
Le Racing sait qu’il doit porter le ballon cette fois-ci, le FC Metz étant plus à l’aise en contre, ils feront bloc en attendant des contre attaques rapides, un peu comme le Racing une semaine auparavant au Havre. La composition proposée est peut-être plus à l’aise pour (enfin) jouer la possession et le contrôle du jeu, ce qui n’a pas été le fort du Racing cette saison.
Sur un coup de pied arrêté à la 4ème, Mikautadze provoque le premier frisson du kop mais dévisse sa frappe. En face à la 8ème, Marvin Senaya tente une frappe de loin, contrée.
Le pressing strasbourgeois (si si !) pose des problèmes au FC Metz qui a du mal à remonter le ballon. La possession est étouffante (78% lors du premier quart du match) reste stérile jusqu’à un tir de loin d’Andrey Santos (24ème).
Les deux équipes, plus physiques que techniques, se regardent encore un long moment avant un bon centre de Bakwa sur la tête d’Emegha, qui ne peut cadrer (40ème).
A la mi-temps le score est encore de 0-0 et Mikautadze encore discret.
Au retour des vestiaires, les Messins semblent moins subir. Ils vont en profiter à la 54ème quand Diarra fait une passe un peu trop forte pour Andrey Santos, qui laisse passer la balle entre ses jambes, à tort, car il n’y a pas de Strasbourgeois pour la récupérer à ce moment-là. Papa Diallo sert Mikautadze qui fixe Sylla et s’ouvre un boulevard devant lui, au moins une avenue ; une sorte d’avenue des Vosges mais pas aux heures de pointe, plutôt un dimanche matin, quand il n’y a personne, que les cadres moyens brunchent et que les vieux sont à la messe. Doukouré n’aide pas non plus en suivant Diallo faire un appel dans le vide. A l’entrée de la surface, Mikautadze n’a plus qu’à placer la balle hors de portée de Bellaarouch (0-1).
Jérémy Sebas entre à la place d'Aboubacar Ali et Gameiro à la place de Sahi Dion au plus grand plaisir du public. Pour son dernier match à la Meinau, Kevin Gameiro récupère le brassard de capitaine qui va surtout le gêner à son bras un certain temps.
Le jeu est interrompu par la blessure de Lamine Camara, de longues minutes au sol le tibia en sang, marqué involontairement par les crampons de Jérémy Sébas, ce qui aura de l'importance pour donner de longues minutes de temps supplémentaire.
A la 77ème, la Meinau tremble à nouveau : un coup-franc de Guilbert ne trouve qu’un Messin dans la surface, mais la balle remonte vite à Mikautadze qui se lance dans une chevauchée de 50 mètres dribblant Ismael Doukouré et Frédéric Guilbert. Une action de grande classe du Géorgien. Il finit par fracasser le poteau strasbourgeois d’une lourde frappe : un but aurait définitivement achevé la rencontre. Dans la foulée, le tir de Diallo ne trouve que Bellaarouch sur son chemin.
A la sortie de Bakwa, Patrick Vieira fait coulisser son équipe avec Andrey Santos qui reprend le rôle un peu plus offensif d’Habib Diarra, qui glisse côté gauche, tandis que Sebas prend le couloir droit.
A la 88ème, Van den Kerkhof a encore une occasion de tuer le match mais tire nettement au-dessus. Dans l’action suivante, Kevin Gameiro lance un une-deux avec Jérémy Sébas pour passer son défenseur sur le côté droit, son centre à ras-de-terre trouve Emmanuel Emegha qui a pris le dessus sur son défenseur. La balle finit dans la lucarne d’Alexandre Oukidja, redonnant un coup de chaleur à la Meinau qui n’avait plus d’espoir (1-1).
120 secondes plus tard, le Racing campe une nouvelle fois devant la surface du FC Metz. Un centre de Guilbert trouve la tête contrée d’Emmanuel Emegha. Seul au 6 mètres, Andrey Santos ne se fait pas prier pour propulser une nouvelle tête dans les filets d’Oukidja, ajoutant cette fois-ci un bon paquet de décibels à la Meinau qui finit la saison en beauté, mais à l’arraché (2-1).
Le champagne des supporters messins et autres haters doit alors être rebouché. Pour le FC Metz, ça sera très probablement les barrages de maintien en Ligue 1, pour Lazslo Boloni, de nombreux cheveux en moins. Pour les amoureux de défaites au bord du Krimmeri, ce ne sera pas la 4ème défaite consécutive. Tous les matchs sont durs, ce n’est pas le Brésil mais cette équipe se bat jusqu’à la dernière seconde.
Le Racing finit la saison au minimum à la 13ème place, et peut encore prétendre à la 11ème place en cas de bon résultat à Lyon. Mais Lyon aura un tout autre objectif : la qualification en Coupe d’Europe, après avoir été longtemps dernier du championnat avant l’hiver. Le Racing ira-t-il à Lyon en préparant ses vacances ?
l'évolution des xG résume bien le match (source : Understat)
Libéré du poids du maintien, Patrick Vieira livre une composition d’équipe surprenante mais cohérente, lui qui aime pourtant reconduire à l’identique ses hommes. Il réintègre Ismael Doukouré pour sa 50ème apparition en Ligue 1, en défense centrale, à côté d’Abakar Sylla. Il positionne en latéral droit Marvin Senaya. A gauche, Vieira se prive de l’ancien messin Thomas Delaine, en difficulté sur les dernières rencontres. Frédéric Guilbert, homme à tout faire de la défense et capitaine, occupe le flanc gauche.
Devant eux, il reconduit le duo Habib Diarra - Andrey Santos comme lors de la victoire à Nantes, avec une position plus offensive pour Diarra. En attaque, Bakwa occupe son traditionnel poste d’ailier droit, tandis qu’à gauche, Vieira offre la première titularisation à Aboubacar Ali, après avoir titularisé pour la première fois Jérémy Sébas la semaine précédente : deux signes de confiance pour les plus jeunes de l’effectif. Enfin, Vieira propose le duo Emegha en pointe et Moïse Sahi Dion en position plus reculée, entre le 10 et le 9 et demi (un 9,75 quoi).
Anecdote vraie : seul Guilbert n'est pas né au 21ème siècle parmi les titulaires (22 ans de moyenne d’âge d’après Racingstub). Peut-on dire que Vieira prépare sa composition d’équipe de la saison prochaine ?
Kevin Gameiro (diminué physiquement selon son propre témoignage) et Ibrahima Sissoko commencent sur le banc avant de (forcément) entrer en jeu pour leur dernier match à la Meinau.
En face, la composition des Grenats est sans appel, enfin si, avec un appel de la suspension de Mikautadze, finalement blanchi de son carton rouge finalement transformé en jaune.
Le Racing sait qu’il doit porter le ballon cette fois-ci, le FC Metz étant plus à l’aise en contre, ils feront bloc en attendant des contre attaques rapides, un peu comme le Racing une semaine auparavant au Havre. La composition proposée est peut-être plus à l’aise pour (enfin) jouer la possession et le contrôle du jeu, ce qui n’a pas été le fort du Racing cette saison.
Sur un coup de pied arrêté à la 4ème, Mikautadze provoque le premier frisson du kop mais dévisse sa frappe. En face à la 8ème, Marvin Senaya tente une frappe de loin, contrée.
Le pressing strasbourgeois (si si !) pose des problèmes au FC Metz qui a du mal à remonter le ballon. La possession est étouffante (78% lors du premier quart du match) reste stérile jusqu’à un tir de loin d’Andrey Santos (24ème).
Les deux équipes, plus physiques que techniques, se regardent encore un long moment avant un bon centre de Bakwa sur la tête d’Emegha, qui ne peut cadrer (40ème).
A la mi-temps le score est encore de 0-0 et Mikautadze encore discret.
Au retour des vestiaires, les Messins semblent moins subir. Ils vont en profiter à la 54ème quand Diarra fait une passe un peu trop forte pour Andrey Santos, qui laisse passer la balle entre ses jambes, à tort, car il n’y a pas de Strasbourgeois pour la récupérer à ce moment-là. Papa Diallo sert Mikautadze qui fixe Sylla et s’ouvre un boulevard devant lui, au moins une avenue ; une sorte d’avenue des Vosges mais pas aux heures de pointe, plutôt un dimanche matin, quand il n’y a personne, que les cadres moyens brunchent et que les vieux sont à la messe. Doukouré n’aide pas non plus en suivant Diallo faire un appel dans le vide. A l’entrée de la surface, Mikautadze n’a plus qu’à placer la balle hors de portée de Bellaarouch (0-1).
Jérémy Sebas entre à la place d'Aboubacar Ali et Gameiro à la place de Sahi Dion au plus grand plaisir du public. Pour son dernier match à la Meinau, Kevin Gameiro récupère le brassard de capitaine qui va surtout le gêner à son bras un certain temps.
Le jeu est interrompu par la blessure de Lamine Camara, de longues minutes au sol le tibia en sang, marqué involontairement par les crampons de Jérémy Sébas, ce qui aura de l'importance pour donner de longues minutes de temps supplémentaire.
A la 77ème, la Meinau tremble à nouveau : un coup-franc de Guilbert ne trouve qu’un Messin dans la surface, mais la balle remonte vite à Mikautadze qui se lance dans une chevauchée de 50 mètres dribblant Ismael Doukouré et Frédéric Guilbert. Une action de grande classe du Géorgien. Il finit par fracasser le poteau strasbourgeois d’une lourde frappe : un but aurait définitivement achevé la rencontre. Dans la foulée, le tir de Diallo ne trouve que Bellaarouch sur son chemin.
A la sortie de Bakwa, Patrick Vieira fait coulisser son équipe avec Andrey Santos qui reprend le rôle un peu plus offensif d’Habib Diarra, qui glisse côté gauche, tandis que Sebas prend le couloir droit.
A la 88ème, Van den Kerkhof a encore une occasion de tuer le match mais tire nettement au-dessus. Dans l’action suivante, Kevin Gameiro lance un une-deux avec Jérémy Sébas pour passer son défenseur sur le côté droit, son centre à ras-de-terre trouve Emmanuel Emegha qui a pris le dessus sur son défenseur. La balle finit dans la lucarne d’Alexandre Oukidja, redonnant un coup de chaleur à la Meinau qui n’avait plus d’espoir (1-1).
120 secondes plus tard, le Racing campe une nouvelle fois devant la surface du FC Metz. Un centre de Guilbert trouve la tête contrée d’Emmanuel Emegha. Seul au 6 mètres, Andrey Santos ne se fait pas prier pour propulser une nouvelle tête dans les filets d’Oukidja, ajoutant cette fois-ci un bon paquet de décibels à la Meinau qui finit la saison en beauté, mais à l’arraché (2-1).
Le champagne des supporters messins et autres haters doit alors être rebouché. Pour le FC Metz, ça sera très probablement les barrages de maintien en Ligue 1, pour Lazslo Boloni, de nombreux cheveux en moins. Pour les amoureux de défaites au bord du Krimmeri, ce ne sera pas la 4ème défaite consécutive. Tous les matchs sont durs, ce n’est pas le Brésil mais cette équipe se bat jusqu’à la dernière seconde.
Le Racing finit la saison au minimum à la 13ème place, et peut encore prétendre à la 11ème place en cas de bon résultat à Lyon. Mais Lyon aura un tout autre objectif : la qualification en Coupe d’Europe, après avoir été longtemps dernier du championnat avant l’hiver. Le Racing ira-t-il à Lyon en préparant ses vacances ?
l'évolution des xG résume bien le match (source : Understat)